Science-fiction, conte ludique, thriller, faux (et vrais !) documentaires, l’oeuvre du cinéaste d’avant-garde camerounais Jean-Pierre Bekolo explore tous les genres cinématographiques dans l’optique de déconstruire les sté-réotypes sur l’Afrique et son cinéma. Artiste engagé, Jean-Pierre Bekolo experimente pour déconstruire les stéréotypes sur l’Afrique. Opérant à plusieurs niveaux de lectures, ses films se caractérisent par un humour mordant et des esthétiques dramatiques. Les experiences de l’inclassable cinéaste camerounais font cinema et font futur, refusant tout net la catégorisation, qu’elle soit thématique, formelle ou idéologique. Elles pensent le futur au présent afin d’analyser et de (re)mettre en cause les récits dominants nés de la violence politique et économique de nos sociétés. Imaginaires techno-scientifiques et gestes spéculatifs, déployés à des fins de critique et comme force de proposition, sont au coeur du travail du réalisateur. Face aux mutations que vivent la planète et les mondes africains en particulier en ce début de troisième millénaire, se servir de l’imagination et de la spéculation pour opérer le changement semble plus que jamais pertinent, voire urgent, et permet de jeter les bases d’une ré-écriture du concept même d’utopie. Fiction/action/arme miraculeuse, le cinéma ou, mieux, l'acte de faire cinéma de Bekolo, devient ici un mode opéra-toire "afropocénique".
Dans cette la Série qui fait le : Pont entre la Science et la Mythologie africaine , le premier Épisode intitulé:
L'Etreinte du Jengu (Mami-Watta)
Explore les océans de la Terre et au delà à la recherche des origines de la vie. Et si les Mam-Wattas n'etaient que des extra-terrestres?
Au cœur de ce récit se trouvent le peuple Sawa du Cameroun et ses pratiques culturelles autour des Miengus, des êtres spirituels de l'eau vénérés comme les gardiens de l'océan. Ces pratiques, imprégnées de riches rituels et traditions culturels liés à l'eau, offrent un parallèle fascinant avec la recherche scientifique moderne.
Kevin Hand, astrobiologiste renommé de la NASA qui se consacre à l'exploration du potentiel de vie sur des lunes glacées telles qu'Europe, Titan et Encelade, est à la pointe de ces efforts scientifiques. Les recherches de Kevin Hand se concentrent sur les océans de ces corps célestes, qui présentent des similitudes frappantes avec les profondeurs inexplorées de la Terre. Ses travaux soulignent l'idée que la compréhension des océans terrestres est essentielle à la découverte de la vie extraterrestre.
La série examine la signification culturelle, historique et scientifique de ces récits, explorant comment les cultures anciennes et la science moderne peuvent converger pour élargir notre compréhension de l'univers. En juxtaposant le lien entre les Sawa et les Miengus avec les recherches empiriques du Dr Hand, la série met en lumière la quête universelle de connaissances de l'humanité et les mystères profonds qui se cachent sous la surface, tant sur Terre qu'au-delà. En savoir plus.
Parmi les multiples ateliers et residences
Atelier d'écriture scénaristique afrofuturiste : « Realities in
Motion »
Cet atelier immersif mêle création cinématographique et narration spéculative afrofuturiste.Dirigé par Ingrid LaFleur, candidate afrofuturiste à la mairie de Detroit, et Jean-Pierre Bekolo, cinéaste afrofuturiste camerounais engagé, le programme guide les participants à travers une exploration intensive des mythes, de la technologie, de l'identité africaine et de l'imaginaire collectif.
Afin d'aligner l'atelier sur le pouvoir transformateur du cinéma afrofuturiste dans le monde réel, chaque participant est jumelé à un leader communautaire, un architecte ou un urbaniste, qui traduit les thèmes de l'atelier d'idées cinématographiques en actions concrètes, reliant ainsi les futurs spéculatifs imaginés dans les histoires à l'engagement social.
D'autres Ateliers sont programmés regardez le calendrier.
Le cinéma du futur en recréant le passé
REMAKE est une plateforme numérique (site web et application) qui permet aux utilisateurs de recréer, modifier et réinterpréter des films anciens. Elle se présente comme un espace de création, d’expérimentation et d’apprentissage, où le cinéma d’hier devient la matière première du cinéma d’aujourd’hui. REMAKE, permet donc de recréer des films à partir d’archives ou de séquences existantes, il a un volet RECUT, qui propose des remontages alternatifs d’œuvres pour explorer d’autres points de vue ou lignes narratives. RECUT est une section de la plateforme REMAKE . Grâce à l’intelligence artificielle et à des outils de montage avancés, les utilisateurs peuvent modifier la structure narrative, expérimenter de nouveaux rythmes et proposer des interprétations inédites des œuvres du passé. Commencez ici
Scripto Sensa – De la page à l’écran, l’Afrique s’écrit en images
Depuis 2021, Zili mène avec passion le programme Scripto Sensa, initié par le cinéaste Jean-Pierre Bekolo, pour faire du livre africain un terreau fertile pour le cinéma. Ce programme innovant vise à adapter des œuvres littéraires africaines en films, tout en affirmant une esthétique et une narration profondément enracinées dans les réalités du continent. En deux ans, Scripto Sensa a accueilli 50 participants, mobilisé une dizaine d’éditeurs, et donné naissance à plus de 100 œuvres en cours d’adaptation, marquant ainsi une dynamique forte pour l’avenir du cinéma africain. À ce jour, le programme a déjà produit un long métrage majeurs WALAANDE :L’Art de Partager un Mari adapté du roman de Djaili Amadou Amal.
Sripto Sensa agit sur plusieurs fronts :Acquisition de droits littéraires auprès d’auteurs d’Afrique centrale, Ateliers d’écriture encadrés par des scénaristes professionnels,Sessions collaboratives avec des clubs littéraires et ciné-clubs dans chaque pays partenaire, Accompagnement à la production et à la diffusion des scénarios vers les festivals et les marchés internationaux.
Plus qu’un programme de formation, Scripto Sensa est un véritable accélérateur de talents, un pont entre littérature et cinéma, un espace de transmission et de création collective. Son objectif est clair : renforcer la production cinématographique africaine, en quantité comme en qualité, tout en assurant sa compétitivité à l’échelle mondiale. Scripto Sensa : là où les mots deviennent images, et où les récits africains prennent corps à l’écran. Inscrivez-vous!
ONGOLA FUTURISM 2125 est une initiative lancée par un collectif de visionnaires camerounais — architectes, cinéastes, et activistes — déterminés à transformer la ville de Yaoundé au cours des cent prochaines années, à partir de 2025.
Pour présenter cette vision et amorcer sa concrétisation, plusieurs figures clés se sont unies : Jean-Pierre Bekolo, cinéaste afrofuturiste ; Jhoce Oto, architecte polytechnicienne et stratège en intelligence managériale, également chairwoman mentorale en lobbying et leadership stratégique ; Alex Bitkoka, promoteur visionnaire de Ongolaker ; et Flaure Mipo, architecte et enseignante à l’École des travaux publics.
Un récit dystopique pour mieux repenser l'avenirCe lancement s’articule autour d’un récit post-science-fiction inspiré du film Les Saignantes, tourné en 2005, qui projette la ville de Yaoundé dans une dystopie en 2025.
Le projet incite à rejeter une modernité capitaliste oppressante qui continue d’étouffer les villes africaines comme Yaoundé.
ONGOLA FUTURISM 2125 promet de définir de nouvelles trajectoires pour une ville réinventée, ancrée dans son passé, mais projetée vers un futur libérateur et visionnaire. Rejoignez le mouvement
AFRICA CALLING, que l’on pourrait traduire par L’Appel de l’Afrique, Nous pouvons choisir de rester enfermés dans nos « petites histoires » ou bien nous élever pour embrasser la grande histoire : celle du peuple noir, de son destin et de son avenir.Alors que des milliers d’Africains continuent de risquer leur vie pour traverser la mer vers l’Europe, tandis que l’extrême droite européenne érige la fermeture des frontières en priorité, que le Canada écourte les séjours des Africains et que Trump les expulse tout en menaçant les entreprises françaises engagées dans la diversité, un paradoxe s’impose : comment pouvons-nous fuir un continent dont les richesses sont convoitées par le monde entier ?
AFRICAN CALLING vous offre une opportunité unique de revenir sur le continent avec un ancrage économique, culturel et territorial. Un package clé en main a été conçu par des experts qui vous permettent d'investir intelligemment, d'obtenir des revenus, de vous établir légalement et de vous reconnecter à vos racines africaines. Pour en savoir plus cliquez ici!
Le Cinéma Comme Espace de Guérison - Healing
Nous sommes convaincus que le cinéma a un rôle à jouer bien au-delà du divertissement : celui de la guérison. Notre ambition est de réinventer, ensemble, des pratiques cinématographiques qui ne laissent plus les spectateurs seuls face aux films.
Nous voulons créer des espaces inédits de partage, de résonance et de transformation – des lieux pour ressentir, s’émouvoir, se questionner, se libérer, ensemble, à travers les films. Ici, le Healing n’est pas seulement notre sujet : c’est notre manière de faire du cinéma. Il est un besoin urgent car partout dans le monde, humains et non-humains traversent des temps difficiles : traumatismes, violences, crises, guerres, solitudes...
Et pourtant, il n’existe presque aucun lieu collectif – aucun "hôpital de l’âme" – pour nous aider à reconstruire, recréer, réapprendre à guérir, à vivre ensemble. Nous croyons que le cinéma peut devenir un tel espace. Par sa puissance sensorielle et symbolique, le cinéma permet un déplacement du regard, une mise à distance qui éclaire autrement. Il rend visible l’invisible, sensible l’indicible. Il permet d’habiter le monde autrement. Pour toutes celles et ceux qui cherchent une autre manière de se relier aux autres, au monde, et à soi-même. Le Healing Cinema est à la fois un festival, un réseau de salles membres, des critiques et des psychiatres et psychologues. Rejoignez-nous!
Ce film appartient à ce que nous appelons le cinéma de l’intrusion :
l’irruption des invisibles – Noirs, pauvres, sans invitation, sans autorisation – dans un monde qui ne les attend pas, et surtout ne veut pas les voir.Mais cette intrusion ne se limite pas aux corps ou aux classes sociales.
Elle est aussi celle de la vérité dans le mensonge, du doute dans la certitude, du trouble dans le réel.
À bord d’une voiture – cage de luxe ou capsule sociale – deux personnes qui n’existent pas vraiment voyagent ensemble.
L’une est riche, mais vide. L’autre, pauvre, mais traversée par une lucidité brutale.
Deux formes de disparition, deux types d’effacement. Deux solitudes masquées par des rôles.Alors que l’Afrique rêve d’argent comme d’une délivrance, ce récit – librement inspiré d’une histoire vraie – vient déranger. Il oppose la quête matérielle à l’appel du spirituel, dans un face-à-face qui fait éclater les masques :
Qui est vivant ? Qui est mort ? Qui est réel ?Paris, ville vitrine, devient décor. Reconstitué sur fond vert, il est montré tel qu’il est : une illusion à haute définition.
Mais ce n’est pas qu’un effet visuel. C’est un acte de sabotage cinématographique. Nous noircissons Paris. Nous le négrifions. Non pas pour l’abîmer, mais pour le révéler autrement.
Pour faire exister dans ce décor ceux qu’on efface d’ordinaire. Le cinéma ici ne raconte pas l’intrusion – il la pratique.
Il force l’entrée, trouble la mise en scène sociale, retourne les codes du récit dominant. Ce n’est pas un simple road-movie.
C’est une traversée fantomatique, une radiographie du réel et de ses mensonges. Un cinéma qui ne cherche pas à représenter, mais à déranger. Un cinéma qui agit. Un cinéma d’intrusion. Suivez-nous!
Clandestins de la Patrie : L’histoire de l’UPC racontée par Mbanga Kack
À travers le récit de Mbanga Kack, mémoire vivante du journalisme camerounais, le film retrace l’histoire de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) et de sa lutte clandestine pour l’indépendance. Témoignages rares, récits intimes, fragments d’archives humaines : pendant près de vingt ans, le cinéaste a collecté ces voix, parfois avec une caméra, parfois simplement avec l’oreille et la mémoire. Ce récit est aussi celui d’un parcours personnel : celui d’un cinéaste qui n’a cessé de croiser sur son chemin les figures marquantes de cette mémoire enfouie — Marthe Moumié, Henri Tamo, Maître Fouletier, Ngo Mbila, Ninga Tchai Augustin, et tant d’autres — jusqu’à composer, pas à pas, cette fresque vivante d’une histoire trop longtemps restée dans l’ombre. Ce film donne à voir une histoire du Cameroun racontée de l’intérieur, par ceux qui l’ont vécue, transmise sans fard, avec rigueur, émotion et vérité. Visionner le film ici Le projet se poursuit, il s'agit de continuer à recueillir plus de témoignages. Si vous en avez contactez-nous!
Lorsque nous regardons un film, nous regardons un monde qui a été imaginé avec des mots consignés dans un texte; le scénario. Nous ne devons pas perdre de vue que celui qui regarde le film regarde des signes au sens semiologique du terme avec signifiant et signifié. Si le cinéma est donc lui-meme signe et que le monde qu’il nous raconte est un monde fait de marques à déchiffrer que Dieu a posé sur la surface de la terre, quelle place peuvent encore avoir les mots dans un scénario? Si on définit le language comme un système de signes destinés à etre utilisé pour la communication, le langage cinematographique doit produire ses propres signes. Le cinema doit etre en mesure avec ses signes propres signifier ou representer quelque chose sans perdre du vue qu’il ne trouve sa pleinitude esthetique qu’à travers l’expression. Le signe n’est qu’une idée qui remplace une autre, l’idée signifiante qui se dédouble et superpose l’idée de son pouvoir representatif. On a ainsi dans chque signe, l’idée signifiée, l’idée signifiante et à l’intérieur de celle-ci, l’idée de son rôle de représentation. En fait, le signifiant de chaque signe n’a pour tout contenu, toute fonction et toute determination que ce qu’il représente. L’ALPHABET DU FILM a pour ambition de donner au cinéma ses propres signes afin qu’il puisse s’écrire sans s’encombrer de règles qui régissent un langage qui malgré tout lui reste étranger. En savoir plus!
La Méthode Auteur LearningUne révolution pédagogique pour les lycées et collèges : Un appel moderne à l'éducation créative
par Jean-Pierre Bekolo
La méthode Author Learning se distingue par son approche créative et interactive, offrant aux étudiants un apprentissage actif et la possibilité d’appliquer directement leurs connaissances. Elle s'avère particulièrement efficace pour les élèves rencontrant des difficultés scolaires, en les impliquant activement dans leur éducation et en favorisant une meilleure compréhension des matières étudiées. Cependant, il convient de noter que l'efficacité de toute méthode pédagogique dépend des besoins individuels des élèves et des ressources disponibles. Les éducateurs et les parents découvrent la méthode révolutionnaire : Author Learning. Nous sommes heureux de vous présenter une méthode éducative innovante, capable de transformer l’éducation de vos élèves et de vos enfants : la méthode Author Learning. Si vous cherchez une solution créative, engageante et efficace pour les élèves en difficulté, cette approche est idéale ! Pour en savoir plus, cliquez ici!
Avec ses pages facebook, https://web.facebook.com/bekolo et instagram @jeanpierrebekolo, Jean-Pierre Bekolo depuis plus d'une décennie dit qu'il fait du cinéma sans camera. Il fait par ses texte le radiologue. Il observe la societe avec l’œil du cinéaste. Aujourd'hui, il s'agit avec le texte de réinventer le cinéma à l’ère de l’IA. En effet le cinéma n’aura plus besoin de caméra. Nous explorons ici une nouvelle forme de création où l’image naît non plus de l’objectif, mais du prompt — cette commande textuelle adressée à l’intelligence artificielle.À travers un parallèle audacieux entre les rôles classiques du cinéma et les usages de l’IA, il s'agit de voir comment le script devient prompt, le cadrage devient paramétrage, et le montage devient itération. L’outil du réalisateur est désormais la langue, l’imagination et la maîtrise des algorithmes. Pour l’Afrique, cette révolution est une opportunité inédite : créer sans caméras, sans studios, sans budgets lourds. Mais elle comporte aussi des risques : ceux de voir nos récits trahis ou réduits à des clichés si les IA ne sont pas nourries de nos propres histoires. Il s'agit de faire une appropriation consciente et éthique des technologies : pour raconter des futurs africains, documenter nos vérités, et réinventer l’esthétique cinématographique à partir de nos imaginaires. Le cinéma de demain appartient à ceux qui savent rêver en code et créer par les mots. Reservez ici le Guide du Cinema Afrofuturiste par l'IA