LA OU L AFRIQUE REINVENTE LE MONDE

Une Nouvelle Frontière

Dans un monde où la technologie redéfinit nos façons de raconter, de percevoir et de transmettre, Bekolo Experiments propose une rupture ambitieuse : créer un laboratoire international de cinéma expérimental basé à Yaoundé, au Cameroun. Ce projet audacieux fusionne création artistique, innovation technologique et impact social. Et si l’Afrique n’était pas seulement une promesse à venir, mais un laboratoire vivant ? Un espace d’expérimentation où l’art, la science, la technologie et la culture s’entrelacent pour imaginer de nouvelles manières de voir, de sentir, de penser et de produire le monde ?

Une Vision

Cette initiative radicale et profondément visionnaire est portée par le cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo, qui, dès 2005, anticipait la dystopie politique africaine dans Les Saignantes. Avec Bekolo Experiments, il s’inscrit à la croisée des industries créatives, de la technologie et de la recherche appliquée en sciences humaines. Le projet explore des territoires hybrides, entre cinéma, science, mythologie, politique et pratiques de guérison. C’est une tentative unique de réinventer le rapport que l’Afrique entretient avec les récits et les technologies du futur.giner de nouvelles manières de voir, de sentir, de penser et de produire le monde ?

Penser Autrement

Bekolo Experiments ne se présente ni comme une école ni comme un studio classique. C’est une plateforme d’innovation narrative, un lieu où l’on vient tester, prototyper et produire des expériences réelles, virtuelles et rituelles. Ici, la création ne répond pas à une logique de produit fini, mais à un processus vivant. L’objectif est d’explorer les nouvelles formes de narration permises par les intelligences artificielles, les interfaces immersives, les archives réactivées, les récits non-linéaires. Le tout, dans une perspective ancrée dans les grands défis contemporains : éducation, santé mentale, écologie, mémoire, gouvernance.

Cinema Outils de Transformation

Dans ce laboratoire, le film cesse d’être un simple objet esthétique ou de divertissement. Il devient un outil politique, un instrument de soin, un vecteur de transformation sociale et spirituelle. Il est un pont entre les mondes visibles et invisibles. Le cinéma s’y réinvente comme processus, comme territoire d’expérimentation, comme rituel. C’est un langage en mutation, à la fois intime et collectif, qui permet de penser et de créer autrement.

Réparer et Projeter

Pour Jean-Pierre Bekolo, le cinéma est à la fois rituel et technologie, mémoire et science-fiction, récit et médecine. Il ne s’agit pas simplement de filmer l’Afrique, mais de la réparer, de la penser, de la propulser. Le cinéma devient alors un acte de soin, une réponse aux blessures coloniales, historiques, psychologiques. À travers des formes hybrides, les savoirs ancestraux dialoguent avec les outils narratifs les plus avancés. L’Afrique redevient ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une matrice de vision.

Une Architecture

Le modèle Bekolo Experiments repose sur une architecture pensée pour durer. Il s’articule autour de la production de contenus originaux à forte valeur ajoutée — films, séries, installations, formats inédits — et sur la mise en place de formations de haut niveau, comme le programme SCRIPTO SENSA ou la IA Film School. Il intègre aussi un centre de recherche et développement dédié à la narration, ainsi qu’un hub d’innovation interdisciplinaire capable d’attirer artistes, ingénieurs, chercheurs, entrepreneurs et décideurs publics. L’ambition est claire : inscrire l’Afrique comme acteur à part entière de la recherche mondiale sur les usages culturels de la technologie.

Experience Intergalactique

Parmi les projets les plus emblématiques du laboratoire, JENGU : Guardians of the Depths incarne à merveille cette philosophie. Né d’une collaboration entre des artistes africains et une équipe scientifique de la NASA spécialisée dans l’exploration des océans extraterrestres, ce projet interroge notre rapport à l’invisible et à l’intelligence non-humaine. Ce n’est pas un simple film. C’est une œuvre transmédia qui relie recherche spatiale, narration sensorielle et langages immersifs. JENGU brouille les frontières entre science et fiction, documentaire et expérience artistique, et ambitionne de toucher à la fois les publics du cinéma, du musée, du documentaire scientifique et des plateformes immersives.

Le Cinema prend Soin

Autre initiative majeure : le Healing Cinema Month, un programme d’impact culturel qui place le cinéma au service du bien-être collectif. Pendant un mois, des projections sont organisées dans des centres communautaires, écoles, universités et espaces publics. Chaque séance est suivie de discussions modérées par des professionnels de la santé mentale, de l’éducation ou de la société civile. Ce dispositif a pour vocation d’éduquer émotionnellement, de renforcer les liens sociaux, mais aussi de générer des données qualitatives pour mesurer l’impact culturel des œuvres. Plusieurs municipalités et fondations internationales s’y intéressent déjà.

Des récits à portée mondiale

Bekolo Experiments répond aussi à une nécessité urgente : créer des formats narratifs adaptés aux réalités africaines, pensés par des créateurs locaux mais conçus pour une résonance globale. C’est dans cette logique qu’ont été développés des outils comme REMAKE, une plateforme d’intelligence artificielle capable de recréer des films africains à partir d’archives existantes, ou encore RECUT, qui permet de proposer des versions alternatives de films afin d’explorer d’autres points de vue narratifs. Ces outils ouvrent une nouvelle voie pour le patrimoine cinématographique africain, en le reconnectant aux technologies du XXIe siècle.

Un pôle d’attraction global

Installé à Yaoundé, mais connecté à un vaste réseau international, Bekolo Experiments s’impose comme un centre de gravité stratégique. Il attire autant les studios internationaux en quête de nouveaux talents que les investisseurs culture-tech désireux de soutenir des projets innovants sur le continent. Le laboratoire entend démontrer que l’Afrique peut être un terrain d’expérimentation cinématographique aussi pertinent que Berlin, Montréal ou Séoul, en alliant profondeur artistique, pertinence sociale et excellence technologique.

Cinema d un nouvel ordre

Bekolo Experiments se conçoit comme  un transformateur de récits, un laboratoire de recherche de cinéma pour le monde de demain. Il ne s’agit pas de reproduire les modèles existants, mais d’inventer une nouvelle grammaire du monde, un langage visuel inédit, enraciné dans les réalités du monde et tourné vers les possibilités infinies de demain.
Il s'agit de faire du cinéma pour un nouvel ordre mondial en conduisant des ateliers afrofuturistes où les leaders réécrivent la réalité fusionnant écriture scénaristique, vision politique et imagination spéculative. Porté par Jean-Pierre Bekolo et Ingrid LaFleur, pionniere de l'Afrofuturisme en politique et ancienne candidate à la mairie de Détroit,  s’adresse aux leaders, artistes, penseur·euse·s et décideur·euse·s qui voient dans le récit un instrument de transformation. Ici, on écrit des scénarios comme on rédige des constitutions. On expérimente l’IA, la VR, les rituels et les philosophies africaines pour construire des futurs désirables. Le cinéma n’y est plus un miroir : c’est une boussole. Là où les récits africains rencontrent les technologies du XXIe siècle, un nouveau continent narratif est en train de naître

Yaounde dans 100 ans

L' aventure Ongola Futurism 2125, pour esquisser un autre Yaoundé tourné vers demain.
Et si vivre dans une ville, c’était comme jouer dans un film ? Un film d’action où chaque jour, nous avons des rôles à jouer, des missions à accomplir, des obstacles à surmonter. Ce que nous appelons le quotidien devient alors un scénario en mouvement – une matière vivante à réinventer.ONGOLA 2125 est une invitation à écrire ce scénario autrement. À rêver Yaoundé dans 100 ans, non pas à partir de ses manques, mais à partir de nos désirs. Il est temps de construire un récit du bien-être, de regarder nos vies d’Africains non plus à travers la souffrance, mais comme des vies puissantes, belles, dignes d’être projetées sur l’écran du futur.La première révolution est mentale : sortir de la prison du présent pour imaginer un avenir où tout devient possible. Le cinéma Afrofuturiste est notre outil, notre langage, notre manière de visualiser cet avenir. Et visualiser, c’est déjà créer : on ne peut obtenir ce que l’on ne peut voir.Rejoignez ONGOLA 2125. Ensemble, faisons de Yaoundé un laboratoire d’imagination radicale. Un film collectif, une ville-récit, une vision partagée.Il est temps de faire de notre fiction un chantier réel.

L Appel de l Afrique

l’Afrique vous appelle, rentrez à la maisonDans Africa Calling – Manifeste du Retour, Jean-Pierre Bekolo ne propose pas une simple réflexion. Il lance un appel radical : à l’Afrique, à sa diaspora, à ceux qui cherchent encore leur place dans un monde qui les rejette.
« Chers frères et sœurs de la diaspora africaine, que faites-vous encore en Amérique ? Il est temps de rentrer à la maison — en Afrique, auprès de votre peuple. »Face à un monde en guerre, à l’Occident en crise, Bekolo exige un sursaut. Il dénonce l’illusion d’une Afrique sous tutelle, pillée mais jamais écoutée. Et il avertit :
« L’Afrique doit sortir de la micropolitique locale pour entrer dans une vision cosmopolitique. »Par le cinéma, par l’Afrofuturisme, Bekolo imagine une Afrique debout, agissante, créatrice de futurs. Il pose une question simple, mais essentielle :« Comment reconstruire un futur africain enfin digne de son passé et de ses aspirations ? »Ce manifeste est un cri. Une convocation. L’Afrique n’attend plus. Elle appelle.